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Chapitre 88 : 

J’avais tort

 Le visage de YanMingXiu est plein de souffrance, de douleur. Toutes les excuses semblent impuissantes et futiles parce que rien ne peut être changé à ce stade. Même si ZhouXiang se tient devant lui en ce moment, cela ne peut pas changer le fait que cette personne est morte une fois.

Même sans que ZhouXiang ne le condamne, il est tellement emplit de remord qu'il voulait se suicider. Il a non seulement reconnu la mauvaise personne, mais il est également tombé amoureux de la mauvaise personne. Si ZhouXiang était vraiment mort, le laisser souffrir pour le reste de sa vie serait la meilleure punition pour lui.

Mais ZhouXiang est toujours en vie, même si c'était de cette manière incroyablement bizarre, il s'en fichait. Il ne se souciait pas de ce que ZhouXiang était devenu tant que c'est ZhouXiang. Il n'a besoin que de ZhouXiang!

« ZhouXiang. Ne me détestes pas, donnes-moi une chance. recommençons. J'ai fait beaucoup d'erreurs, mais vous êtes toujours en vie. Donnez-moi une chance de vous rattraper, ZhouXiang... »

Ces mots qui sortent de la bouche de YanMingXiu sont quelque chose que ZhouXiang n'a même pas osé imaginer. Chaque mot et chaque phrase l'ont percé dans son cœur. ZhouXiang ne savait pas comment décrire ses propres sentiments; c'est à la fois du chagrin et … du ridicule.

Avant de rencontrer YanMingXiu, il était une personne passionnée. Il n’était pas proche d’une personne en particulier, mais il aimait poursuivre les gens qu'il trouvait captivants, ceux qui lui donnent un sentiment d'excitation rafraîchissante. Après avoir rencontré YanMingXiu, il se retrouve soudainement à être une personne très fidèle. Au moins, il n'a jamais pensé à amener qui que ce soit dans la maison de ses parents. À l'époque, il espérait sincèrement que YanMingXiu continuerait à rester.

Il a exprimé 100 % de sa plus sincère authenticité. Mais YanMingXiu lui a donné la honte de le traiter comme un substitut.

Lors de son dernier appel téléphonique avec YanMingXiu dans le petit village de montagne isolé du Guangxi, il avait déjà abandonné. Même s'il aimait beaucoup YanMingXiu, même s'il ne serait peut-être pas en mesure de laisser YanMingXiu partir pendant un certain temps, il a décidé d'abandonner complètement. Il n'est pas mort avec l'idée d'être avec YanMingXiu et il n'est pas né de nouveau avec l'idée d'être avec YanMingXiu. Lorsque YanMingXiu a dit ces mots, ce n'est pas que ZhouXiang n'est pas touché, mais ce qu'il ressentait était encore plus de chagrin.

Le tas d'os horribles est clairement enraciné dans son esprit en ce moment. Chaque phrase que YanMingXiu a dit est une si grande ironie.

ZhouXiang, lui-même n'a pas un esprit aussi ouvert. Il n'y a aucun moyen qu'il pardonne à YanMingXiu. Bien que sa mort ne puisse pas être entièrement imputée à celle de YanMingXiu, mais sans lui, il n'aurait pas été poussé à un tel désespoir que d'accepter ce travail documentaire. Il n'y a aucun moyen... pas moyen... qu'après s'être vu n’être qu’un squelette, il puisse se réconcilier avec celui de YanMingXiu juste à cause de sa phrase : « Je t'aime ».

C'est simplement un vœu pieux.

ZhouXiang a enduré tous les griefs qui ont jailli devant sa cavité nasale alors qu'il s'emparait du bras de YanMingXiu et essayait de le repousser.

Paniqué, YanMingXiu a continué à l'enlacer fermement, refusant de le laisser partir.

« Laisse-moi partir... laisse-moi partir en premier. »

« Non... ZhouXiang, non. » Il ne pouvait pas le libérer. La résistance de ZhouXiang l'a terrifié. Il ne savait pas que s'il devait lacher prise, ZhouXiang disparaîtrait-il complètement de son monde une fois de plus.

Il ne peut plus supporter.

« YanMingXiu, je ne veux pas te haïr. Ne me forcez pas. Laisse-moi partir. Si vous vous sentez vraiment coupable envers moi, alors partez. C'est chez moi. Je vous ai demandé de partir il y a trois ans. Maintenant... partez. »

Il n'y a aucune trace de sang sur le visage de YanMingXiu, même ses lèvres sont anormalement bleu-gris. Il regarda ZhouXiang comme étourdi, ses cils trempés de larmes qui tombaient quand il clignait des yeux.

ZhouXiang n'avait jamais vu YanMingXiu pleurer.

YanMingXiu est généralement froid indifférent et arrogant. Ce genre d'expression faible avec des pleurs et des supplication est impossible à voir sur son visage. Mais en seulement dix minutes, il a tout vu.

Pourquoi ne lui a-t-il pas dit cette phrase : « Je t'aime » avant son accident? Alors toute cette tragédie ne se serait pas produite.

ZhouXiang a souri avec force: « Président Yan, j'avais l'habitude de dire que vous êtes mon ancêtre. Penser que j'ai aussi ce jour où vous vous souciez réellement de moi, vous me le dites maintenant, pensez-vous que je devrais pleurer mon cœur ou être profondément reconnaissant? Si je n'étais pas mort, n'auriez-vous même pas regardé le vrai moi et ne seriez-vous pas toujours profondément amoureux de WangYuDong toute votre vie?»

« Ce n'est pas ça.» La voix de YanMingXiu sonnait un peu perçante de désespoir: « À l'époque, je veux déjà être avec toi. Je ne veux pas quitter votre maison. Je ne veux pas que vous soyez dans ce film parce que je ne veux pas que vous ayez un contact avec LanXiRong. En ce qui concerne WangYuDong... Je... ce que j'ai fait était mal à l'époque. Je n'aurais pas dû te traiter comme ça à cause de WangYuDong. À l'époque... ZhouXiang, je n'avais que 21 ans. Vous devez me permettre de faire des erreurs. S'il vous plaît, je vous en prie. Donne-moi une chance. Tu reviens vivant, c'est Dieu qui me donne une chance. Tu me donnes aussi une chance. recommençons. Tu as dit que tu m'aimais, ZhouXiang...»

ZhouXiang a regardé YanMingXiu, le bord de ses yeux étant douloureux, "YanMingXiu, je me suis réveillé depuis un an. J'ai un an pour vous le dire, mais je n'ai jamais eu l'intention de le faire. Ne comprenez-vous vraiment pas pourquoi?»

YanMingXiu le regarda fixement.

ZhouXiang l'a lentement et résolument repoussé : "Dieu ne vous donne pas une chance, mais me donne la chance de vivre à nouveau et de corriger l'erreur que j'ai commise. Vous êtes cette erreur. Je ne peux pas perdre la chance cette fois-ci.» Il a doucement poussé YanMingXiu une fois: « Partez, sortez, c'est ma maison.»

YanMingXiu n'a pas bougé, mais l'a juste regardé inébranlablement; son expression est déformée par la douleur.

ZhouXiang a attrapé sa veste: «Tu ne pars pas. Je partirai.» Au moins YanMingXiu ne fera rien à son condo. Il a décidé de revenir un autre jour.

YanMingXiu s'est précipité un peu frénétiquement; tous les deux sont tombé sur le sol. La tête de ZhouXiang a heurté le sol et a eu un peu le vertige. Avant même qu'il ne retrouve ses sens, quelque chose de doux s'écrase sur ces lèvres, l'embrassant farouchement.

Les yeux de ZhouXiang s'élargissent. Lorsqu'il a retrouvé ses sens, il a frappé et poussé YanMingXiu de son corps. Avec ses yeux injectés de sang, "YanMingXiu, c'est assez putain ! Assez ! Je veux recommencer ma vie. Je ne veux pas répéter la même erreur. Si vous laissez tomber quelques larmes, dites quelque chose de gentil et espérez que je vous traiterai à nouveau comme mon ancêtre, je serais désolé pour ma mère de m'avoir mis au monde ! » Il a impitoyablement donné un coup de pied à YanMingXiu une fois, a attrapé son manteau et est sorti frénétiquement.

Il était déjà quatre heures du matin. La rue est si étrangement calme qu'elle fait peur. En cette froide journée d'hiver, presque personne n'apparaîtrait dans la rue en ce moment. Seul ZhouXiang court seul sans s’arreter dans la rue. Si la police de patrouille le voyait, elle pensera probablement qu'il est coupable d'une sorte de crime.

Il ne savait pas jusqu'où il avait couru. C'était comme s'il se cachait d'un flot de bêtes. En fin de compte, il ne pouvait plus courir. Il s'arrêta et regarda en arrière. Personne n'a poursuivi derrière. La rue vide est comme un trou profond qui s'étend continuellement dans une distance qu'il ne peut pas voir clairement, comme si elle peut aspirer les gens pour être condamné éternellement.

ZhouXiang s'est appuyé sur le poteau et a haleté, un torrent de larmes c’est déversé sur ses joues. La température était déjà en dessous de zéro. Il portait évidemment une veste en duvet épaisse, mais il avait toujours froid.

Cela fait dix mois qu'il s'est réveillé. Au cours des dix derniers mois, il ne s'est guère écoulé un jour où il pouvait se sentir détendu. Il y a toujours quelque chose dans son esprit qui le dérange, ce qui le fait constamment se sentir lourdement accablé.

Maintenant que tous ceux à qui il avait voulu cacher son identité connaissaient déjà la vérité, il devrait être soulagé. Mais YanMingXiu lui a donné un choc encore plus grand, le faisant se sentir complètement perdu.

Les choses dont il n'avait jamais osé rêver se passent maintenant clairement devant lui. Mais il n'était pas du tout excité. Au contraire, son cœur se sentait sombre et désolé.

C'est presque comme espérer qu'une casserole d'eau soit bouillie pour la cuisson, mais après que l'eau soit bouillie, les ingrédients ont déjà changé.

ZhouXiang a levé la main pour se gifler le visage pour se rappeler que lorsqu'il s'est réveillé dans ce corps, il l’avait déjà laissé aller.

Il a enroulé son manteau autour de lui-même et a marché sans but dans les rues aux premières heures de l'hiver ; puis il a appelé un taxi pour rentrer rapidement à la maison.

Dans le taxi, son téléphone portable continuait à s'envoyer des pings avec une série de messages texte continus.

ZhouXiang a vu le nom de YanMingXiu. Il a supprimé tous les messages texte sans en lire.

C'est donc ce que l'on ressent d'être chaleureusement recherché. Il veut juste se cacher quelque part et dormir longtemps et ne pas se réveiller.

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