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Chapitre 13: Scènes de tournage ---(>

 

Chapitre 12: -(ep2)-

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Vouloir une famille 

 

Un seul rayon de soleil tôt le matin reposait sur l'épaule nue de Zhou Xiang. C'était déjà l'automne, mais le soleil était encore brûlant sur la peau, et c'est ainsi que Zhou Xiang s'est réveillé.

 

Il a jeté un coup d'œil à l'horloge sur le mur. Il n'avait pas dormi avant midi depuis longtemps. Quand il était jeune, dormir était son activité préférée, mais après avoir commencé à approcher la trentaine, il a continué à sentir que perdre du temps sur le sommeil était très inutile.

Hier était trop fatigant. Zhou Xiang a déplacé sa cuisse. Son corps s'est terriblement fait mal partout. Il ne voulait vraiment pas bouger.

 

La voix un peu rauque de Yan Mingxiu retentit du haut de la tête de Zhou Xiang : "Êtes-vous réveillé ?"

 

"Mn..." Zhou Xiang s'est retourné. "Sais, ça fait mal, gamin... je ne pouvais vraiment pas le dire." Yan Mingxiu avait un si beau visage, pourquoi était-il comme une bête au lit ? Sa force et son énergie étaient trop féroces, et son endurance était aussi trop...

 

Yan Mingxiu a reniflé deux fois un peu fièrement. "Ma technique était-elle à la hauteur?" Il a tendu la main pour frotter les fesses de Zhou Xiang. Cette sensation sous sa main était extrêmement bonne.

 

Zhou Xiang a répondu : "Mes os sont sur le point de s'effondrer. Je suis tellement fatigué, si je ne peux pas me lever demain, vous devez me payer mes frais de travail manqué. »

Yan Mingxiu a demandé : "Qu'est-ce que tu tournes demain ?"

 

"C'est toujours celui de Wang Yudong."

 

« Oh », répondit Yan Mingxiu, « sera-t-il là ? »

 

Zhou Xiang a ri. "Tu veux le voir ? Je ne sais pas non plus. Personne ne va me dire où se trouve une superstar." Il a répondu à une question : « Est-ce que vous et Wang Yudong vous connaissez ? »

"Mm, nous... Nos parents sont familiers."

 

"Pas étonnant. Au début, je pensais même que vous et Wang Yudong étiez de la même agence." Zhou Xiang s'est retourné à nouveau, allongé à plat sur le lit. Son bas du dos avait tellement mal qu'il ne pouvait pas rester droit et il ne pouvait pas se pencher non plus. C'était de la pure torture. Il a gémit tranquillement de douleur deux fois.

 

Yan Mingxiu a découvert sa conscience, a posé sa main sur la taille de Zhou Xiang, l'a pétrie deux fois et a dit : "J'allais d'abord vous demander de faire de la nourriture pour moi, j'ai faim, mais voyant que vous ne pouvez pas sortir du lit, commandons des plats à emporter. »

Zhou Xiang a reniflé deux fois. "Qui a dit que je ne peux pas sortir du lit ? Je suis juste trop paresseux pour descendre. Pourtant, commandons des plats à emporter..." Il a tendu la main pour prendre son téléphone portable. "Que voulez-vous manger ?"

 

"D'un endroit propre."

 

"Il y a un magasin de Congee juste à l'extérieur du quartier, ouvert vingt-quatre heures. Je commande toujours chez eux. C'est vraiment propre."

 

"Bien, c'est vous qui décidez quoi commander." Yan Mingxiu a bâillé. Il a frotté ses joues lisses contre la poitrine de Zhou Xiang, paresseusement comme un chat.

 

Zhou Xiang lui caressa le dos nu. Bien que son corps ne se sentait pas trop à l'aise, il était de très bonne humeur.

 

Alors que Yan Mingxiu frottait et caressait, son frottement a légèrement changé de nuance. Il a ouvert la bouche et a pris les petites boules sur la poitrine de Zhou Xiang dans sa bouche, léchant d'avant en arrière avec sa langue.

 

Zhou Xiang voulait rire en voyant Yan Mingxiu comme ça. Il a repoussé la tête de Yan Mingxiu et a dit : "Est-ce que tu bois du lait ? Lever, cette boutique livre très vite."

 

Yan Mingxiu s'est léché les lèvres et l'a libéré à contrecœur.

 

Zhou Xiang est descendu du lit en utilisant ses mains pour soutenir son corps. Ses mouvements étaient extrêmement raides et maladroits.

Yan Mingxiu l'a regardé se déplacé avec une démarche étrange jusqu'à la salle de bain tout en soutenant sa taille avec ses mains et une vague de complaisance et de satisfaction a bouillonné à l'intérieur. Il ne s'attendait pas non plus à ce qu'il le fasse autant de fois hier soir. L'excitation sexuelle que cet homme a suscitée en lui a largement dépassé son imagination.

Yan Mingxiu était une personne très pointilleuse. Dès qu'il était petit, il n'était prêt qu'à profiter du meilleur. Même les compagnons de lit qu'il avait lorsqu'il étudiait à l'étranger étaient tous vus comme de beaux hommes. Zhou Xiang était bien inférieur à ces hommes, et ne pouvait même pas se comparer à Wang Yudong. Cependant, cet homme convenait très bien à son appétit : sa personnalité, son sourire et même sa présence naturel et confiante au lit ont rendu Yan Mingxiu vraiment satisfait.

 

La chose la plus importante était que Zhou Xiang avait une vue arrière qui avait une ressemblance inégalée avec celle de Wang Yudong. Même le simple fait de le regarder pourrait le faire durcir. Il aimait faire l'amour avec cet homme, il l'aimait beaucoup.

 

Zhou Xiang a terminé sa douche et est sorti juste à temps pour que la nourriture arrive.

 

Yan Mingxiu a également fini de se laver le visage et la bouche et est sorti de la salle de bain en regardant détendu et rafraîchi. Le climatiseur était allumé et la chambre était agréable et chaude. Il ne portait qu'un pantalon de pyjama de Zhou Xiang. Ses épaules larges et sa ligne de taille serrée et étroite étaient extrêmement captivantes.

 

 

Zhou Xiang siffla. "Mingxiu, si vous êtes entré dans le show business, qui sait combien de personnes seront folles de vous. »

Yan Mingxiu était de très bonne humeur. Il a souri. "C'est tout ce qui te rend fou de moi d'abord."

 

Zhou Xiang lui a soufflé un baiser. "Vous y avez réussi il y a longtemps. Dépêchez-vous et venez manger."

 

Les deux étaient comme une paire d'amoureux qui vivaient ensemble depuis longtemps : dormir jusqu'à midi après une nuit de folie, se lever, attraper et mettre un pyjama qui appartenait à qui sait qui, assis face à face tout en prenant le petit déjeuner, l'atmosphère chaleureuse et harmonieuse.

 

Après avoir fini de manger, Zhou Xiang a reçu un appel téléphonique de Cai Wei.

 

"Hé, Wei'ge." Zhou Xiang a mis la cuillère dans sa bouche. Ses paroles étaient un peu étouffées.

 

La voix rugueuse de Cai Wei est arrivée de l'autre côté, "Vous vous réveillez ?"

 

"Haha, ouais."

 

"Avec qui avez-vous passé un moment romantique hier soir ?"

 

"Vous ne le sauriez pas même si je vous le disais."

 

Cai Wei a grondé : "Sans honte, dépêchez-vous et mettez votre esprit en mode travail. J'ai un travail de cascadeur en main, vous voulez l'accepter ou non ? Ce n'est pas pour un film, mais pour une publicité."

 

"Quand ?"

 

"Si vous voulez accepter, venez cette après-midi pour discuter avec eux."

 

"Combien paient-ils ?"

 

"À votre satisfaction."

 

"D'accord, envoie l'adresse sur mon téléphone, j'y irai dans l'après-midi."

 

Après avoir raccroché le téléphone, Yan Mingxiu l'a regardé, fronce les sourcils. "Tu sors ? »

"Ouais, quelqu'un m'a présenté un emploi, je vais d'abord en discuter avec eux. Cela vous dérange-t-il de rester chez moi pour le moment ? Je viendrai vous chercher le soir, puis nous sortirons manger quelque chose de bon."

 

Yan Mingxiu a dit avec mécontentement : "Ne sortez pas."

 

Zhou Xiang a été pris par surprise.

 

"Restez à la maison aujourd'hui, et tenez-moi compagnie."

 

Zhou Xiang se pinça les joues avec plaisir. "Je veux rester avec toi aussi, mais le grand frère doit aller travailler. J'ai besoin d'accepter beaucoup d'emplois de directeur d'arts martiaux, et de me transférer lentement dans ce domaine à l'avenir."

 

Yan Mingxiu murmura malheureusement : "Tu ne gagneras pas beaucoup de toute façon, tu pourrais aussi bien rester à la maison avec moi."

 

Zhou Xiang a ri : "Je serai certainement en mesure de gagner au moins deux mois de dépenses alimentaires. Cette profession est un argent qui gagne rapidement. Sois bon, attends-moi, je serai bientôt de retour."

 

Il a changé de vêtements et s'est précipité hors de la porte, sans s'arrêter pour s'occuper du visage sombre de Yan Mingxiu. Il espérait que lorsqu'il a rencontré Cai Wei, Cai Wei ne remarquerait pas qu'il marchait étrangement, sinon Cai Wei se moquerait certainement de lui et dirait qu'il s'est livré à la débauche.

 

Zhou Xiang a parlé avec le scénariste de l'autre partie pendant deux heures. Après que le contenu et les exigences de la publicité aient été plus ou moins décidés, et qu'ils avaient également à peu près fini de discuter de sa commission, il s'est levé et a dit au revoir.

Il ne voulait pas non plus sortir pour discuter des affaires lors de son jour de congé. En ce moment, il voulait se précipiter chez lui et être intime avec Yan Mingxiu pendant un certain temps.

 

Cai Wei lui, a appelé : "Oi, A'Xiang, pourquoi es-tu si pressé ? Dînez-vous chez moi ce soir ? Votre belle-sœur ne vous a pas vu depuis des lustres."

 

"Faisons-le un autre jour. Je suis occupé ce soir."

 

"Merde, quelle affaire ? Avec quelle petite teigne vous connectez-vous cette fois-ci ? »

 

Zhou Xiang a ri : "Wei'ge, tu es jaloux, n'est-ce pas ? Me voir si libre et sans entraves rend les yeux de l'homme marié comme toi rouges d’envie 

 n'est-ce pas ? Hé, laisse-moi regarder attentivement tes petits yeux, sont-ils rouges ou pas ? Sont-ils rouges ou pas ? »

 

Cai Wei lui a frappé la main et s'est moqué : "Bullshit, Laozi

(Laozi : Une façon arrogante de dire « je ») 

a une femme, des enfants et un lit chaud, c'est toi qui as les yeux rouges."

 

"Oui, comme si j'étais jaloux." Zhou Xiang a ri. "Je suis tellement libre et à l'aise de cette façon. Finissons notre conversation ici. Je donnerai un coup de fil à ma belle-sœur plus tard, j'ai vraiment quelque chose à faire aujourd'hui, j'y vais maintenant."

 

Cai Wei lui a donné une lourde claque sur le dos. "Scram."

 

Zhou Xiang lui a soufflé un baiser. "Wei'ge, merci de m'avoir présenté ce travail, je vous inviterai à manger un autre jour", a-t-il dit, puis est parti comme une bouffée de fumée.

 

Sur le chemin du retour, il a acheté de la bière et des collations. Il se trouve qu'il y avait un match de football du Real Madrid ce soir. Tous les deux regardaient le football ensemble la nuit ; ça allait être tellement amusant.

 

Il s'est précipité chez lui avec impatience après avoir fait du shopping. "Mingxiu, je suis à la maison."

 

Dès qu'il est entré dans l'appartement, il a vu que les chaussures de Yan Mingxiu avaient disparu. La déception a balayé le cœur de Zhou Xiang, mais ne voulant pas abandonner, il a appelé deux fois de plus. L'appartement était complètement vide. Personne n'a répondu.

 

Au cours de ces vingt années, il a rarement eu des invités dans ce vieil appartement. Il avait déjà oublié ce que c'était de rentrer chez lui et de dire "Je suis à la maison" et de pouvoir recevoir une réponse. Il pensait qu'aujourd'hui, il pourrait l'essayer.

 

Malheureusement, Yan Mingxiu était déjà parti, et comme avant, il était tout seul.

 

Zhou Xiang ne pouvait pas couvrir le désespoir dans son cœur. Il a placé les choses sur la table. Sur la table, il y avait encore les boîtes à lunch de leur repas de l'après-midi qui n'avaient toujours pas été nettoyées, prouvant qu'il y avait quelqu'un à l'intérieur de cet appartement à part lui.

 

La famille de Cai Wei l'a très bien traité, mais il ne voulait pas visiter sa maison. Cai Wei avait raison. Il était envieux, envieux de la vie heureuse de leur famille de trois personnes. Zhou Xiang était probablement fatigué d'être seul. C'était déjà assez grave que toute sa famille soit morte quand il avait dix ans, malgré tout, il était aussi gay. La question ordinaire de se marier avec une femme, d'avoir des enfants et de fonder une famille était quelque chose qui n'avait aucune chance de se produire dans sa vie. Et, trouver un homosexuel qui l'aimait de tout cœur était encore plus difficile. Il a couché avec une personne après l'autre, mais à la fin, personne n'est resté à ses côtés.

 

Il voulait vraiment avoir une famille.

 

Zhou Xiang soupira. Il ne savait pas pourquoi il a soudainement commencé à penser à ces choses tristes, mettant un frein à sa propre humeur.

 

Il s'est levé et a rapidement dégagé la table. Après cela, toujours un peu réticent à abandonner, il a envoyé un texto à Yan Mingxiu : "Il y a un match de football ce soir, venez chez moi pour regarder le football, j'ai acheté beaucoup de collations délicieuses."

 

Et comme ses nombreux textes avant, comme une pierre tombée dans le grand océan, il n'y a pas eu de réponse.

 

 

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